Germain Louis (1733–ca. 1791)

Germain Louis (1733–ca. 1791)

Germain Louis (1733–ca. 1791)

Germain Louis : Têtes d’expression, 1773

Eau-forte originale

180,00 

Description

Germain Louis (1733–ca. 1791)

Germain Louis : Têtes d’expression, 1773

Eau-forte originale

Belle épreuve sur papier vergé figurant une étude de têtes ou têtes d’expression, 1773. Signature dans la gravure en bas à gauche ‘dessiné et gravé par Germain à Neuilly 1773’.
Bonne provenance : au verso de l’estampe figure la signature manuscrite à l’encre brune du marchand d’estampes Naudet ‘Chez Naudet Md au Louvre 1822’.
Références : Inventaire du Fonds Français n 30 – Inconnu par Le Blanc et Portalis – Béraldi

Petites marges, Dimensions à la cuvette : H. 120 mm x L. 153 mm.

Condition : Accident dans l’angle supérieur gauche, restauré. Traces de montage au verso avec restes de papier.

Louis Germain têtes d’expression – Louis Germain (1733-c. 1791) ne doit pas être confondu d’avec Jean-Baptiste-Louis Germain (Reims, 1782-Reims 1842), peintre français. Cet artiste est un dessinateur et graveur français dont la vie nous est assez mal connue. La BNF recense 45 pièces pour cet artiste qui grave surtout des paysages et des pièces d’architecture. On peut de lui citer parmi ses oeuvres Le marchand de rogomme (1784), Ruines de l’amphithéâtre de Capoue (1781), Ruine d’un palais du coté de Pausilippe (1781), Joueurs de cartes dans une auberge (1766).

La pièce de Germain ici présentée est datée 1773. Elle entre bien en raisonnance avec la fameuse gravure Le concours de la tête d’expression. Il s’agit d’un exercice de l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture qui est instauré au milieu du XVIIIème siècle à l’initiative du comte de Caylus. Cet exercice a pour objectif d’améliorer la représentation de l’expression des passions. On propose ainsi aux jeunes artistes d’étudier la partie négligée de la statuaire grecque qui requiert que l’expressivité soit résumée uniquement par les corps.

L’instauration de ce concours est acceptée par l’Académie dans sa séance du 27 octobre 1759. Un règlement est rédigé prenant en compte les préconisations de Caylus et organisant les modalités de l’épreuve. Le concours a lieu en septembre de chaque année. Les élèves ont la possibilité de peindre, de sculpter ou de modeler la tête, grandeur nature, du modèle exprimant une passion.

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