Ferdinand Gaillard (1834-1887)

Ferdinand Gaillard (1834-1887)

Ferdinand Gaillard (1834-1887)

Ferdinand Gaillard : Oedipe

Eau-forte, 1867

 

Description

Ferdinand Gaillard (1834-1887)

Ferdinand Gaillard : Oedipe

Eau-forte, 1867

Epreuve sur papier vélin. Gravure d’interprétation de Ferdinand Gaillard d’après la peinture à l’huile de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780–1867) “Oedipe et le Sphinx”, 1808, publiée par la “La Gazette des Beaux Arts” en September 1867.

Dimensions à la cuvette : H. 255 mm x L. 180 mm. Très fines marges.

Formation initiale :

Claude-Ferdinand Gaillard ou Ferdinand Gaillard — il signe ainsi ou « F. Gaillard », est un graveur, peintre, illustrateur et écrivain français. Ferdinand Gaillard est le fils d’un forgeron, originaire de la Franche-Comté. Il est d’abord élève des Frères du Gros-Caillou et de l’Ecole de dessin de l’Ecole de Médecine. Il entre en 1853 à l’Ecole des Beaux-Arts, sous Léon Cogniet. Lecouturier lui enseigne l’art de graver auquel il se consacre toute sa vie. En 1856 il remporte le Prix de Rome de gravure en taille douce. Comme il est d’usage il fait le voyage d’Italie. Il séjourne cinq ans en Toscane, à Milan Venise et Naples. Plus tard Gaillard est tertiaire de l’ordre de St. François.

Le graveur :

Comme graveur il reproduit surtout des tableaux et sculptures anciens, gravures qui font sa renommée et que Henri Beraldi catalogue dans Les Graveurs du XIXe siècle, VI (84 nos). En 1860, il commence à exposer à Paris ses gravures originales, essentiellement en pointe sèche. Cela lui vaut de nombreuses critiques — notamment de la part de la Gazette des beaux-arts. Mais l’artiste s’entête et finit par produire, en bon buriniste, une taille caractéristique. Il refuse de se plier aux modes et rejoint même en 1863 le Salon des refusés, où il est repéré par le critique Philippe Burty. Il exécute des portraits très réalistes de personnalités : son Dom Prosper Guéranger est l’une de ses gravures les plus célèbres, sans parler de L’Homme à l’œillet d’après Jan van Eyck. En 1886, il prend la présidence de la Société des graveurs au burin. À partir de 1868, Gaillard envoit régulièrement des portraits peints aux Salons. Il envoie en particulier ce Monseigneur de Ségur, qu’il grave à l’eau-forte et pour lequel on connaît des études peintes pour la tête, la soutane et la main. Il est présent à l’Exposition universelle de 1878 à la fois comme peintre et comme graveur.

Professeur :

Il est le professeur du graveur français François-Eugène Burney (1845-1907) et de Tiburce de Mare (1840 -1900) avec lequel il se lie, et enseigne la technique de l’eau-forte au graveur russe Vassili Vassilievitch Mate (Virbalis, 1856 – Petrograd, 1917). En 1885, il expose et est membre du jury dans la section de gravure au burin de la première Exposition internationale de blanc et noir au pavillon de Flore à Paris.

Ecrivain :

Sous le pseudonyme de Caroline de Beaulieu, Ferdinand Gaillard écrit également quelques critiques et essais portant sur des graveurs, ainsi que deux courts romans. Une partie de sa production est achetée par le département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque Nationale de France.

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