de Vlaminck Maurice (1876-1958)

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de Vlaminck Maurice (1876-1958)

Maurice de Vlaminck (Paris, 1876 – Rueil-la-Gadelière, 1958) est né de parents musiciens. Autant dire qu’une grande partie de son enfance a été bercée par l’art.

Dans son adolescence, il s’exerce seul, en autodidacte au dessin puis à la peinture. A partir de 1893, il reçoit ensuite des cours du peintre Henri Rigalon sur l’île de Chatou. Mais il refuse de recevoir un enseignement académique. La carrière du jeune homme débute alors qu’il n’a que 23 ans lorsqu’il rencontre André Derain. Ce peintre avec lequel il se lie d’amitié, puis Henri Matisse avec lesquels il partage une utilisation de la couleur intense.

Les nombreux voyages de Maurice de Vlaminck et les rencontres qu’il y fait vont marquer son œuvre. Dans les premières années de sa carrière, le travail de Maurice de Vlaminck s’inscrit dans le mouvement de l’impressionnisme. Il est d’ailleurs largement inspiré par l’œuvre de Van Gogh.
Mais très vite, l’idée est de rompre avec la manière dont les choses sont représentées au XIXe siècle. il dépasse ce mouvement et va en quelque sorte se radicaliser pour s’orienter vers le fauvisme. Les Fauves se libèrent avec la cou­leur vis-à-vis du dessin et de l’observation de la nature. Les peintres fauves ont recours à des couleurs pures, vives et violentes. Ils revendiquent un art fondé sur l’instinct et sou­lignent la primauté de la vision de l’artiste. L’artiste propose alors une peinture plus débridée, avec des coups de pinceau plus effrénés et des couleurs audacieuses. D’ailleurs, en référence à Van Gogh, Maurice de Vlaminck va s’efforcer d’utiliser la peinture la plus pure que possible en travaillant avec la couleur directement sortie du tube. 

Durant cette période, Vlaminck expérimente également le cubisme qu’il abandonne finalement assez rapidement. En effet, malgré la critique très sévère qu’il a faite du mouvement et de Pablo Picasso auxquels il reprochait d’occuper trop de place sur la scène du modernisme, Maurice de Vlaminck s’est lui-même essayé à cette pratique. Certaines de ses compositions révèlent en effet son travail autour d’éléments géométriques, de traits expressifs du visage, de couleurs monochromatiques et de mouvement fragmentés typiques du cubisme. 

Peu de temps avant la guerre, Vlaminck découvre le travail de Paul Cézanne, qui le marque profondément. Mobilisé entre 1914 et 1918, il reste meurtri par cette époque et renonce aux explosions de couleurs vives pour se tourner vers une peinture plus sombre et tourmentée.

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